Le petit reporter 2

Cher tout le monde.

 

Cela faisait quelques temps que rien ne se passait sur ce site. Pas de nouveaux messages, pas de nouvelles publications. "Ce site est-il mort ?" C'est la question que peut-être vous vous posez en dépit de ce qu'a annoncé Bardhena.

 

Pour ce qui est de ce projet là, je vous assure qu'il avance. Lentement. Silencieusement dans les ombres. Mais il avance. Comme l'Ascension à vrai dire ^^. Il faut dire que pour ce type de projet, tout ne dépend pas que d'une seule personne. Il faut que les gens concernés se sentent prêts, appelés. Il faut aussi qu'ils aient le courage et la volonté de s'y mettre. Et puis il y a aussi leur rythme personnel à prendre en compte. En bref, tout un tas de facteurs divers et variés.

 

Il n'y a pas de planning prévu. Tout se fait au feeling.

 

 

Ces derniers temps, j'ai commencé à ressentir le besoin de donner de temps en temps de mes nouvelles sur ce site, voire donner des infos que l'on me demanderait de transmettre. De ce fait, je continue la rubrique du petit reporter.

 

Comme vous l'aurez remarqué, nous sommes passés en automne. Une nouvelle saison, une nouvelle énergie, une nouvelle façon de vivre. Qui fut assez brutale pour moi. Et avec laquelle j'ai d'ailleurs toujours du mal à m'adapter.

 

Voyez-vous, mon mental/ego a toujours nourri le fantasme d'être le "héros" de type actif sur lequel tout repose, etc etc... Cela se traduit par une volonté, un désir d'être utile qui vire au maladif. Dans les faits, si je n'ai rien à dire dans une réunion, alors je me sens inutile, et donc mon ego a du mal et me fait entrer dans des modes d'insécurité perplexe et angoissante. qui, quand je prends le recul nécessaire, sont très droles.

 

Or, depuis le début de l'automne, je me suis retrouvé à ne plus rien avoir à dire, du tout. Lors du dernier voyage en Aude lors du week end du 21 septembre, de nombreuses choses se sont passées sans que je n'aie quelque chose à dire. J'étais là, j'écoutais, j'assimilais, mais je n'avais rien à ajouter d'enrichissant. Des gens ont d'ailleurs été étonné que je sois si silencieux ^^. Je ne vous dis pas l'état de mon ego qui s'ingéniait à trouver quelque chose à dire sans succès. Il était comme un alcoolique sans alcool (ou presque, je forcis le trait). Je suis donc revenu destabilisé.

 

Le seul passage de Bardhena a été pour célébrer l'arrivée de l'automne et de travailler sur l'image de la feuille morte qui se laisse porter par le vent. J'ai rapidement compris que les énergies d'été de type "déplacement" et "action" étaient révolues. Et qu'il allait m'être difficile de m'adapter aux énergies d'automne de type plus "passives" et dans "l'observation".

 

Entre temps, mes études ont repris, et la difficulté fait que je me suis d'avantage centré dessus. Cela me pose aussi des problèmes. Non pas que je n'aime pas mes études, au contraire. Et je n'ai rien contre la difficulté, seulement devant me concentrer sur les études d'avantages, j'ai moins de temps à consacrer au spirituel. Résultat : je culpabilisais en croyant que je trahissais tout le monde en m'impliquant d'avantage dans le système. Ce qui faisait beaucoup rire Bardhena d'ailleurs.J'ai rapidement compris intellectuellement parlant que si ce que je faisais me correspondait, alors je ne trahissais personne car je ne me trahissais pas.

 

Cependant, je ne l'avais compris que de manière superficielle, alors ça n'a pas empêché mon ego de culpabiliser en me faisant entrer dans une structure toute simple : "c'est soit la spiritualité, soit les études 3D". Résultat, j'ai de plus en plus déprimé, la spiritualité étant une composante essentielle de mon fonctionnement. Tout cela a continué allegrement jusqu'à ce que je tombe malade il y a deux jours. Je n'ai percuté qu'aujourd'hui que deux choses.

 

1. Je n'avais qu'à conjuguer de manière plus équilibrée les deux opposés pour me relever. Ces deux opposés qui sont moi.

 

2. Je ne suis pas un type "actif", mais un type "passif". Un grand ami m'a un jour dit : "tu veux être un orateur mais en fait tu es un scribe !". Cela revient à dire "tu n'es pas actif, mais passif." La puissance de la présence passive. Le rôle de l'observateur. Ce sont des choses que je dois maintenant intégrer : car ce sont "moi".

 

Le travail sur soi n'est pas simple, et fait passer par des chemins que l'on aurait jamais cru prendre. Je n'aurais pas imaginé que je devrais prendre la route du rôle de l'enregistreur/chroniqueur. Quand j'y pense plus intérieurement, je sais très bien que ce chemin me correspond bien, car j'ai souvent ressenti l'appel du Méditant, assis sur sa pierre à regarder le monde.

 

Voila. Pour résumer, je passe un passage de ralentissement.

 

Il est normalement prévu que je continue plus ou moins régulièrement à poster des nouvelles soit de moi, soit des infos portant sur des sujets plus variés.

 

Jonas.