Conte 9.2 : le Bouddha primordial fait son speech

Dans le grande vide primordial d'Ous nage un grand plein vide de sens : la séparation d'Ous. Dans ce grand plein vide de sens, l'Illusion de Maya y règne et la Conscience s'y perd, se fragmente, se labyrinthifie, se kaléïdoscopise.

Au coeur de se foutoir inutile se tient une entité stable à la Conscience Pure depuis l'origine de ce plein vide de sens : le Bouddha Primordial, sans nom car vide.

Le décrire physiquement est un problème insoluble et donc n'en est pas un. Son corps englobe l'ensemble du plein, ses yeux voient tout et Il Est tout. Et de ce fait Il Est Rien. Et Il le Sait car Il a la Conscience Pure.

Et à travers le Plein Vide, ses pensées viennent frapper aléatoirement des gens de manière calculée, s'exprimant de manière hachée entre les dimensions, les univers, et les époques.


"L'Amour et le Néant, où est la différence ? Tout est Vide et donc tout est Plein. Le Début existe dans la Fin et vice-versa.

Commences-tu enfin à voir le Suprême Indivisible ? Tout est Un car Rien existe. L'Amour sous tend toute chose, se cache derrière toute chose car il est Vide néantique.

Te souviens-tu des moments où tu as cru fondre d'Amour ? Dans l'Amour ? Vois-tu que tout commence et finit ici ? Vois-tu que ce que je viens de dire signifie aussi que rien a commencé ?

L'Amour Unifie dans la Vérité. Et la Vérité est Une dans l'Amour (Bleu, Blanc, Rouge), c'est là la signification de votre pays.


Vois-tu ce qu'est la Peur ? Elle est l'illusion qui sépare, qui fait croire en un labyrinthe où la Conscience se perd. Elle est le mur invisible.

Celui qui choisit la Peur doit savoir qu'il choisit de s'aveugler. Celui qui choisit l'Amour choisit d'accueillir la Lumière.

Dès que tu as peur, alors tu sais que tu peux être en paix, car elle indique à celui qui cherche à voir que ce qu'il craint est une illusion.


Comprends-tu que Tout est illusion et que l'illusion est Rien ? Et que c'est parce que cela est que le Miracle de l'Amour est possible ?

Ce Savoir est la Bénédiction Suprême, et qu'il est bon d'en être reconnaissant !"