Le Mérovingien 4 : Le Nouvel Ordre Mondial est-il toujours d'actualité partie 3

Ceux qui savent lire entres les lignes verrons très clairement ce que reflète le texte précédent, ma propre peur de l’argent, un refus et un déni d’une énergie qui fait partie du grand tout. Mais au stade où nous en sommes je suis convaincu que l’argent est un obstacle à la vraie liberté et à gangréner tout particulièrement celle du cœur, il nous rend indifférent à la souffrance d’autrui. Je vais donc encore étendre un peu le sujet.

Quelle est l’utilité de déneiger et de bombarder du sel chimique ? Pour que le Système ne soit pas ralenti ou en stand-by et que les esclaves puissent aller nourrir la Bête puisque le temps c’est de l’argent. Nous pourrions profiter des joies et de la magie éphémère que nous offre la nature les jours de neiges. Seuls les enfants répondent à cette  invitation, pendant que les adultes restent au chaud dans leur petit confort lui-même acquis par la nourriture argent, fatigués de leur semaine passée à nourrir la Bête et se reposant, récupérant des forces pour recommencer la semaine suivante. Le confort est aussi un moyen de contrôle, il nous endort, nous abrutit et nous coupe lui aussi du rythme naturel. Nous surchauffons nos lieux de vie. Cela est payant et dévore GAYA. Quand on ouvre la porte, c’est comme ouvrir la porte du four sauf qu’au lieu du chaud, c’est du froid. On se prend une dose de ‘oh j’étais bien dans mon canapé devant la télé’. Nos corps sont adaptés à la structure GAYA. La thermie est un système d’écoute qui nous permet d’être connecté à la terre et de savoir ce que nous raconte le moment présent. Combien de personnes se plaignent régulièrement du temps qu’il fait ? Eh oui, problématique la neige pour aller à la récolte de l’argent. Et puis, vu qu’on a peu de temps disponible, c’est la merde s’il pleut pour aller au supermarché. À une époque où des tas de gens manquent de nourriture et ont encore moins de quoi se chauffer ! Nous sommes même sourds à nos propres odeurs. Nous sommes même en décalage par rapport à ce rythme là ! Quand on pue, c’est une invitation à prendre une douche. Mais arrosons nous plutôt de parfum ou de déodorant plein de produits chimiques, voire de nanotechnologies qui contribuent à alimenter la Bête, détruire notre planète et à nous encrasser les poumons. Sans parler du fait qu’avec cette multitude d’odeurs, nous passons à côté des odeurs qui vont avec les saisons sans les apprécier. Nous pourrions alors passer devant un buisson de lavande sans que ceci n’évoque quoi que ce soit ni dans notre esprit, ni dans notre cœur ! Une fois de plus nous sommes décalés du rythme naturel et de l’écoute. Comment profitent la plupart des gens des plaisirs de la neige ? En s’agglutinant dans les embouteillages, puis sur les pistes, puis dans les cafés boire un chocolat ou autre pour se réchauffer. Le tout en ouvrant le porte monnaie du matin au soir, du début à la fin du processus, pendant que ceux qui manquent d’argent resteront devant la télé en se lamentant frustrés d’être dans l’impossibilité de participer à ce carnaval. Alors, à quel rythme vivons-nous ? Celui de la Bête ou celui de GAYA ? Le monde est fou !!! Un festival de non-sens maintenant une boucle sans fin comme s’il n’existait rien d’autre ! Vive la course à la monnaie. Comme le dirait Rockin Squat : ‘l’inconscience est mon ennemie, sa présence est mon ennemie, quand je la croise au quotidien ma conscience lui dit FUCK YOU !’

‘Tu comprends, ici les enfants grandissent en rêvant de devenir le man qui fera le plus d’argent. Grata grata sort ta mandoline mon petit bambino, ici on vent de tout : des organes, des femmes, la terre, des arbres, des armes qui enflamment des peuples plongés dans le drame, des enfants que l’on sépare de leurs familles dans les larmes. L’amertume de ma plume se consume comme un pétard que l’on fume, assume ces actes et parfume les coutumes du bitume.’ (dixit Rockin Squat)

Beaucoup de gens se disent souvent : ‘Tiens ! si on faisait ça. Si on se lançait dans tel projet ?’ ‘Oui, mais comment faire ? On n’a pas d’argent.’ Cette forme pensée coupe, bloque l’intention, l’abondance et met dans un état de neutralité la Créativité. Le problème principal qu’amène l’argent est qu’il représente un filtre par lequel nous pensons avant d’agir et, du coup,  conditionne tous nos actes et toutes nos pensées. On m’a dit un jour qu’il y a une pensée avant la pensée que l’on appelle ‘la pensée première’. La pensée première est une pensée automatique et instinctive. On sait que la pensée conditionne nos actes. La pensée première, donc la pensée avant la pensée part, soit de la peur, soit de l’amour. Tout ce que nous manifestons dans cette vie, absolument tout, chaque pensées, chaque actions, chaque mouvement, chaque mots, etc… peut se résumer à ces deux pôles. Si tout ce que nous entreprenons passe par l’argent et pour l’argent, fatidiquement, la pensée première émanera de la peur. Car qui pense argent, pensera forcément manque (d’argent), et donc passera par la peur (du manque).

 

De plus en plus de personnes autour de moi ont de plus en plus de problèmes d’argent. Peut-être que ceci arrive pour que nous nous rassemblions et pour que nous utilisions dans un premier temps l’argent de manière différente. Peut-être que ceci arrive également pour que nous sortions de nos zones de confort et surtout de nos habitudes. Les zones de confort nous empêchent d’aller à la découverte et à la rencontre des autres. Les habitudes quant à elle nous maintiennent dans une prison cyclique. Le Système est une habitude. Vouloir toujours plus fait partie de ces habitudes. Prenons un exemple : si 12 personnes gagnent chacune 1000 € et vivent chacune de leurs cotés, 1000 € sera peut-être à peine suffisant pour faire le tour des factures et vivre. Par contre si 12 personnes se réunissent sous le même toit dans une seule grande et même maison, par exemple un seul loyer pour tous, si l’alimentaire est acheté directement chez le producteur, si ces personnes sont prêtes à se séparer de certains de leurs jouets, téléphone portable ou voiture. En effet, pas besoin de 12 abonnements avec forfait illimité. Pas besoin de 12 voitures non plus. Evidemment, il faut savoir faire un effort pour mettre en commun et changer les habitudes comme l’intimité par exemple. Fini de se balader à poil sifflotant en sortant de la douche. Tout le monde pleure et réclame un nouveau monde, mais qui veut vraiment faire d’efforts ? Personne. Construisons un nouveau monde, mais sur les habitudes de l’ancien avec les mêmes pièges, les mêmes prisons : restons dans les villes, mettons nos enfants dans les écoles de Babylone. Prévoyons leur futur à la fac et passons par les banques pour gérer tout ca ! Est-ce comme ça que nous allons créer un monde nouveau ? L’ancien est tenace ! Le pire est peut-être lorsque l’on me dit : ‘gardons nos vielles habitudes et pour nous en sortir, demandons l’abondance. Déculpabilisons-nous de l’argent et demandons en plus ! Nous ferons de bonnes choses avec cet argent et pourrons aider les autres ! Cet argent servira en fait seulement à conserver le confort et surtout les vielles habitudes. Je poserai cette question : être coincé dans une situation et demander plus d’argent pour s’en sortir fait-il partie des vielles habitudes ? À  tout cela je répondrai ceci : si 12 personnes mettent en commun 1000 € qu’ils gagnent chacun de leurs côtés, cela représente 12000 € par mois. 6000 € sont plus que suffisant pour faire vivre 12 personnes voire même en plus des enfants. En fait 3000 € suffisent à faire vivre 12 personnes, mais restons sur cette base. Dans ces 6000 € sont inclus toit, alimentaire, eau, électricité, impôt, taxes etc…restent 3000 € qui peuvent être utilisés pour frais divers, améliorer l’habitat pour se diriger par exemple vers l’autonomie : jardin potager, puits, récupérateur d’eau de pluie, panneaux solaires, etc… qui amèneront à encore plus d’économie et d’autonomie. Restent encore 3000 € à distribuer à ceux qui n’ont rien en France ou ailleurs, ou pour accueillir des personnes et servir des repas. Mais pour ça, il faut accepter de briser  habitudes, confort, facilités, divertissements, apprendre à vivre en commun, bref entre autre incarner le changement plutôt que d’uniquement en parler. Pour une famille française qui vit dans le confort, quatre familles dans le monde vivent dans la misère. Une fois encore l’argent entrainera fatalement au vouloir toujours plus. Même si on évite le vouloir plus que le voisin, cela reste quand même du vouloir toujours plus. Et le piège se refermera encore, maintenu par les habitudes. Apprenons, nous occidentaux, nous qui avons tout, à respecter ceux qui ailleurs dans le monde n’ont rien. Et plutôt que de regarder du côté du verre à moitié vide en demandant qu’il se remplisse en entier, apprenons à regarder du côté du verre à moitié plein en étant dans la gratitude, car nos verres d’occidentaux sont très volumineux ! Dans certains pays du monde, certains pourraient se rassembler  à cent personnes qu’ils arriveraient à peine à réunir 1000 €. C’est en changeant nos habitudes et en faisant avec ce que nous avons ensemble que nous arriverons à changer les choses, et, dans un premier temps, à faire une utilisation correcte, descente et intelligente de l’argent. Ce que certains appellent l’argent lumière. Nous pourrons peut-être de cette manière rattraper un peu les dégâts et rétablir la balance.