Le Mérovingien 7 : le Nouvel Ordre Mondial est-il toujours d'actualité partie 6

Dans un monde où est en place une structure construite pensée et élaboré dans une ère de dualité et de violence établie par la domination des forts sur les faibles, sur l’exploitation des plus pauvres, créée pour identifier et exclure les différences, les opposants et les libres penseurs, conçu sur des croyances matérielles, qui donne une valeur et un statut à un individu, le rendant supérieur ou inférieur qu’un autre, lui donnant droit de décision et de supériorité sur autrui, un système qui coupe la créativité incitant les gens à penser petit, une structure où tout est sous contrôle, aseptisé, un système où règne la guerre, le mensonge, la corruption, un mécanisme qui détruit, dévore notre planète avec la pollution, la malbouffe, l’autodestruction, le tout orchestré, dirigé, régulé, hiérarchisé, soumis par le dieu argent, et l’on vient me dire qu’il y a quelque chose à sauver ou à récupérer ?! D’autres ont déjà essayé. Le nouveau vient toujours se bâtir sur les ruines de l’ancien.

CONSTRUIRE UN NOUVEAU MONDE, C’EST TOUT SAUF RÉNOVER L’ANCIEN

Si on regarde du point de vue des religions, au dernier changement d’ère, à l’entrée de l’ère des poissons, il a fallu plusieurs siècles pour que l’empire romain s’effondre. Au changement d’ère précédent, à l’entrée dans l’ère du bélier, il a fallu au peuple israélite 40 ans d’errance pour que la génération qui était accrochée à l’ancien périsse afin que leurs enfants et les enfants de leurs enfants puissent entrer pleinement dans le nouveau. Souhaitons que nous atteignions la conscience suffisante pour abandonner rapidement nos habitudes. Resterons-nous égo-ïstes ? La question à se poser est quel sacrifice êtes-vous prêts à faire pour lâcher l’ancien ? Car l’effondrement de l’ancien est inévitable. S’y accrocher entraîne des résistances. La collision entre l’ancien et le nouveau est également inévitable. La seule chose sur laquelle nous pouvons agir, c’est préparer un matelas de coussins pour amortir notre chute quand nous récolterons ce que nous avons-nous-mêmes semé. Essayons de nous rappeler que ce que nous faisons aujourd’hui, nous ne le faisons pas pour nous-mêmes, mais pour les générations futures.